Le programme PAUSE œuvre depuis l’année dernière à consolider et sécuriser son budget. L’engagement pris par l’État en faveur d’une enveloppe financière supplémentaire avait permis, lors de la deuxième session de l’année, de réintégrer dans la liste principale plusieurs candidatures initialement placées sur liste d’attente. Cependant, cet engagement n’a, à ce jour, pas été concrétisé, et aucune visibilité n’existe à court terme quant à sa mise en œuvre.
Cela pourrait placer le programme dans une situation critique et face à un choix moralement impossible. Lors de la session qui vient de se clore le 25 septembre, le programme a reçu plus de 100 candidatures parfaitement recevables (majoritairement de Gaza, mais aussi d’Ukraine, de Russie, du Soudan…), mais n’a la possibilité financière de n’en soutenir que 15. Il manque 3 millions d’euros (dont 2 millions pour les scientifiques et 1 million pour les artistes) pour aider ces personnes et leurs familles, dont la plupart sont en danger de mort.
En parallèle, 25 lauréats PAUSE et leurs familles sont toujours piégés sous les bombardements et victimes de la famine à Gaza. La France doit tout mettre en œuvre pour reprendre sans délai les opérations d’évacuation : des pays comme l’Irlande, le Royaume-Uni ou l’Italie ont réussi à faire évacuer étudiants et chercheurs très récemment. Chaque jour qui passe accroît le risque d’une nouvelle mort, à l’instar d’Ahmed Shamia, architecte soutenu par le programme.
Compte-tenu de la situation de menace quasi existentielle à laquelle fait face le programme PAUSE, un appel à la solidarité est lancé auprès des pouvoirs publics et de leurs partenaires, dont nos structures font partie en tant que membres du CODIR, des mécènes et du grand public.
Vous trouverez en pièce jointe l’appel à la solidarité, que les établissements sont invités à relayer au sein de leurs réseaux.