Séminaire Etienne Paul

Understanding production by microbial consortia selected in
non-axenic continuous cultures

Polyhydroxyalkanoates (PHA) are carbon (C) and energy storage material accumulated during unbalanced growth conditions by hundreds of bacterial genera. Commercial production of PHA is realized using a pure culture.The use of mixed cultures has been proposed as an alternative to pure cultures to limit the cost of sterilization and better enable the use of waste-based feedstock as raw material.
In this presentation, we will show how selection of PHA-accumulating organisms from activated sludge can be achieved in an open continuous culture. The influence of operating conditions, the degree of phosphorus limitation and the nature of the carbon substrate on (i) the microbial competition and selection, (ii) the orientation of carbon consumption and (iii) the PHA production potential of the selected consortia, will be analyzed. Production of PHB or P(3HB- 3HV) in a one- or two-stage reactor will be described and recommendations in terms of operating conditions for the optimization of PHA production given.

Soutenance de thèse de COUDERC Christel

Soutenance de thèse se tiendra le mercredi 2 juillet à 9h00, dans l’amphithéâtre 59 du nouveau bâtiment de l’Ecole d’Ingénieurs de Purpan.

Thèse s’intitule : « Richesse microbienne des laits crus : préservation et valorisation par l’élaboration de ferments indigènes pour la fabrication de produits fermentés traditionnels » et a été réalisée sous la direction de Marie-Line Daveran-Mingot (TBI) et Michael Mourez (EI Purpan).

Résumé de la thèse 

Préserver la typicité des fromages sous label AOP représente un défi majeur pour les producteurs fromagers, notamment face à l’appauvrissement de la flore microbienne des laits crus. Pour y faire face, les ferments industriels sont souvent utilisés. Cette thèse propose une solution alternative : l’élaboration d’un ferment indigène, issu du lait cru AOP de chèvre. Ce ferment, composé de trois souches de Lactococcus lactis, a été évalué en productions artisanale et fermière qui sont les deux types de fabrication autorisées pour produire du fromage AOP Rocamadour.

En production artisanale, l’utilisation du ferment indigène a permis d’obtenir des fromages conformes au cahier des charges AOP, avec une signature microbienne, aromatique et sensorielle différenciée.

En production fermière, le ferment a été utilisé pendant un mois de repiquages successifs, selon la pratique du backslopping. L’ajout du ferment indigène dans le lait cru a impacté positivement la structuration des populations microbiennes sans inhiber la flore endogène du lait cru.

Ces travaux de thèse montrent que le ferment indigène constitue une solution alternative intéressante pour préserver et valoriser la diversité microbienne locale, tout en renforçant le lien entre le fromage et son terroir d’origine.